La sortie AMAG est un rallye touristique qui se déroule sur deux jours ; mais les habitués arrivent dès le vendredi pour repartir le lundi.
Cette année, un plateau particulièrement fourni nous attendait avec pas moins de 165 véhicules Alpine et Renault sportives et en prime quelques personnalités du sport automobile ayant porté haut les couleurs de la marque


11 Anglais, 5 Belges, 2 Allemands, 1 Suisse (mon ami Pierrot) sans oublier une colonie de Toulousains, un contigent de méditerranéens du Var, une équipe de Savoyards reconnaissables à leurs bérets

De bonne heure et de bonne humeur, le soleil brille (enfin !), les 165 engagés arrivent au lieu de regroupement. L’accueil est top comme d’habitude avec café croissants et tout plein de petits cadeaux.
« Le Gilbert » fait ranger tout le mode de façon impeccable, car le Gilbert joue du sifflet comme Karayan de sa baguette



Après la récupération des road-book (super précis), les voitures attaquent la première partie de l’itinéraire.
C’est une longue balade, dans des routes sinueuses à souhait, au milieu des vignobles du Mâconnais et du Beaujolais. Par moments, sur les chaussées étroites sans accotement, on se croirait presque chez Blue Sky, dans les vignes de Ramatuelle, sauf qu’on n’aperçoit pas la Grande Bleue !


Avec ma petite R8 G en rodage, je pars dans les premiers, histoire de ne pas inquiéter la dépanneuse du Gilbert. Je suis doublé à tout bout de champ par des furieux. Et ils nous redoublent ; parfois même, on les croise ! C’est sûr au train où ils vont, ils loupent quelques bifurcations…


A l’issue d’un périple d’environ 130 km, nous arrivons à La Clayette où est prévu l’apéritif.
Nous saluons Christian Schmaltz et son épouse et discutons un peu lorsqu’ arrivent Monsieur et Madame Jaussaud. Comme le road-book nous y invite, nous nous rendons à deux pas de là, au musée de La Clayette pour y admirer quelques somptueuses raretés d’un autre âge : Bugatti, Delahaye, Rochet-Schneider, Ford T, MG, Rolls, Mercedes 300, excusez du peu !
Le responsable, très sympa connaît ses trésors sur le bout du pouce et nous donne mille détails sur ces merveilles. Puis nous rejoignons un peu plus loin le garage Renault où un solide casse-croûte nous attend. A noter : la viande est toujours aussi tendre que goûteuse, le pâté en croûte délicieux et le Mâcon rouge accompagne le tout avec bonheur.
A l’arrivée de Jean-Pierre Jaussaud au repas, la salle lui fait une « standing ovation » bien méritée.





C’est à ce moment là qu’il ne faut pas zapper « la cerise à l’eau de vie ». Le digestif n’était prévu au menu de midi. La suite de ce parcours sinueux ... A suivre

